Les aides de l’État sur les panneaux photovoltaïques
Contrairement aux énergies fossiles, les rayons du soleil représentent une source inépuisable. Ainsi, de plus en plus de foyers se convertissent vers ce type d’énergies. En effet, l’installation du panneau solaire photovoltaïque a connu un véritable apogée ces dernières années. Il faut dire que la plupart des ménages ont ressenti le besoin en énergies respectueuses de l’environnement.
En plus d’être accessible et rentable, le panneau photovoltaïque peut aussi se financer facilement. Il existe, en effet, des aides non négligeables pour installer vos panneaux solaires. Tour d’horizon pour connaître ces aides de l’État.
MaPrimeRénov »
MaPrimeRénov » représente une aide pour les panneaux photovoltaïques. Comme son nom l’indique, elle est dédiée aux travaux de rénovation, mais plus particulièrement aux travaux de rénovation énergétique. Elle concerne donc les foyers aux revenus modestes ou très modestes désireux d’investir dans l’énergie solaire thermique.
Pour être éligible à cette prime, il faut être propriétaire occupant de sa résidence principale. La construction doit également être achevée depuis plus de 2 ans à la date de début des travaux. Mais cette prime concerne aussi les copropriétés. Les copropriétaires d’un immeuble peuvent en bénéficier si les travaux agissent sur les parties communes de l’immeuble. Par ailleurs, le logement doit se situer en France métropolitaine et outre-mer. Les travaux doivent aussi être réalisés par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) qualifié Qualisol.
La prime à l’autoconsommation photovoltaïque
Depuis le 10 mai 2017, il a été décidé qu’une aide financière sera apportée pour l’autoconsommation totale. Cette prime concerne alors les foyers qui souhaitent produire, auto consommer et vendre leur surplus d’électricité. Le montant de l’aide versée dépend généralement de la puissance de l’installation photovoltaïque.
Pour être éligible à la prime autoconsommation, il faudra choisir une autoconsommation avec vente du surplus. Ensuite, vous devez également faire appel à un installateur RGE. Le label RGE permet d’identifier les entreprises avec un niveau de compétence minimum pour la réalisation des travaux de rénovation énergétique. Par ailleurs, quelques critères doivent être respectés. Le central solaire devra être installé soit de manière parallèle à la toiture, soit sur une toiture plate, soit remplir une fonction d’allège, de bardage, de brise-soleil, de garde-corps, d’ombrière, de pergolas ou de mur-rideau.
Le Certificat d’Économies d’Énergie (CEE)
Le CEE est une prime éco énergie applicable aux panneaux solaires photovoltaïques. Avec cette prime, les économies en énergie sont transformables en Certificats d’Économies d’Énergie. Il faut savoir qu’il existe deux marchés des CEE : le marché primaire qui concerne la conversion en CEE des nouveaux projets déposés et le marché secondaire qui concerne l’achat et la vente de CEE déjà existants.
Pour bénéficier des CEE, quelques conditions sont nécessaires. Il faut, par exemple, être propriétaire et locataire de maisons individuelles situées en France métropolitaine. Il faudra également être âgé de plus de 18 ans et financer les travaux de rénovation. Pour bénéficier de la prime, vous devez vous inscrire auprès d’un fournisseur d’énergie qui la propose. Et bien évidemment, le chantier devra être réalisé par un installateur RGE. Le panneau solaire installé devra aussi :
- Être thermique ou hybride,
- Afficher une productivité supérieure ou égale à 500 W/m2,
- Avoir les certifications CSTBat ou Solar Keymark,
- Compter une surface minimum de 6 min 2 s.
Les aides de l’ANAH
Outre toutes ces aides citées, il existe également les subventions de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat). Cette dernière souhaite favoriser l’accès aux rénovations dans les logements. Ainsi, elle propose une aide financière aux ménages désireux de réaliser des installations à usage domestique utilisant des énergies nouvelles et renouvelables. Le panneau solaire photovoltaïque fait partie de ces énergies.
Pour bénéficier de cette subvention financière, il faudra en faire la demande avant le début des travaux. Le bénéficiaire devra également proposer un projet permettant d’améliorer l’efficacité énergétique de la maison d’au moins 25 %. Le montant du projet ne devrait pas dépasser les 20 000 euros. L’aide exige également que le demandeur se fasse accompagner par un opérateur-conseil spécialisé désigné par l’ANAH. Et bien évidemment, l’intervention de l’installateur certifié RGE est nécessaire.